Après la pollution de la Seine causée à la fin d’août par le dysfonctionnement d’une vanne du réseau d’assainissement parisien, le fleuve va être surveillé d’encore plus près, notamment ses réseaux d’assainissements, mais aussi les raccordements des bateaux et péniches, ont fait savoir la Mairie de Paris et la préfecture d’Ile-de-France (PRIF) mardi dans un communiqué. Cette pollution avait empêché la tenue d’épreuves tests de triathlon en août.
« Le déroulement des épreuves a souligné la nécessité de renforcer les systèmes de surveillance, de contrôle et d’alerte pour limiter tout risque de rejet inopiné dans la Seine par temps sec », écrivent-elles au sortir d’une réunion sur les événements de l’été.
La vanne de l’usine de traitement des eaux de Tolbiac a été « endommagée lors des orages » et « est devenue fuyarde », a confirmé le rapport d’incident mené par les services de la Ville de Paris.
A dix mois des Jeux et pour prévenir ce type d’incident, les autorités (Etat, mairie, PRIF, départements de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, voies navigables de France, Haropa Port, etc.) ont décidé de « renforcer la surveillance des réseaux d’assainissements à Paris et en amont » (« déversoirs d’orages », « exutoires des usines du Siapp (assainissement francilien) », « installations de pompages de secours »).
Mais aussi de se pencher sur d’autres sources potentielles de pollution, « en mobilisant les acteurs présents sur le fleuve et à proximité immédiate », comme les raccordements des bateaux ou « les systèmes d’évacuation des établissements recevant du public le long de la Seine » et les « installations sanitaires en bord de quai ».
Des équipes de surveillance susceptibles d’intervenir en cas de rejet de pollution seront aussi mises en place.
Les organisateurs des JO de Paris ont fait face à de sérieuses déconvenues cet été lors de ces événements tests. Avant l’annulation des deux épreuves de triathlon (para et mixte), ce sont les épreuves de nage en eau libre qui avaient dû être annulées en raison d’une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel.
Ces compétitions dans la Seine sont des préludes aux futures baignades promises pour 2025 par la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), sur trois sites, alors que la baignade y est interdite depuis 1923.
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